Le village de Montmachoux est regroupé au pied de son
église qui domine la plaine environnante. La vue qu'on découvre
en provenance du hameau de Bichereau, est étonnante.
Les habitations constituent un remarquable exemple de l'architecture rurale
du Bocage gatinais. Le maillage serré des ruelles n'a pas permis
l'intrusion de constructions modernes et le tout conserve donc un caractère
très authentique.
Les rues portent des noms évocateurs mais pas toujours explicites
: rue de la Forte Pensée, rue de la Bavette, rue de la Petite Vallée...
Le village est hérissé de croix en ferronnerie, oeuvres
pour la plupart d'Etienne Saviard, maréchal-ferrant de la commune
au XIXe siècle. Certaines, aujourd'hui dans l'église, sont
inscrites (3 octobre 1946) . Il s'agit des croix des tombes de Jérôme
Venet, Placide Nonat et Emmerencienne Cousin.
D'autres croix subsistent aux carrefours de chemins : la croix de saint
Eloi au bas de l'église, la croix de saint Roch sur la route de
Bichereau et la croix dite de saint Constant (ISMH du 1er avril 1947). |
Dédiée à saint Martin elle
date du Xe siècle pour le clocher (inscrite le 17 juin 1926).
On y accède par une longue rampe à degrés. Sur le
premier d'entre eux, passée la grille, une dalle gravée
représenterait un moulin à vent. Elle possède encore
son cimetière.
La cloche (classée le 2 octobre 1942) date de 1677 et eut pour parrain
Louis Bossu, conseillet et avocat du roi au baillage de Montereau et
pour marraine Antoinette Salmon , sa femme. |
Le retable
en bois peint imitation marbre est du XVIIIe siècle. Posé
sur le lambris qui l'encadre, un Saint Martin en bois polychrome du XVIIe
siècle, de petite taille et auquel manque le mendiant (inscription
en 1980).
Au centre du retable un tableau représentant la rencontre improbable
de saint Martin et de saint Eloi (deux siècles les séparent).
Sur le mur nord, un impressionnant Christ en bois, grandeur nature, auquel il
manque les bras, d'origine inconnue. Un peu plus loin un masque. |
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